Fin définitive des blocages?

Cette fois, le blocage est bel et bien fini.
La reprise des cours est effective depuis la semaine dernière, mais tous les enseignements ont repris mardi 2 juin.
L'AG, de cette journée, n'a pas inversé le dénouement de ce triste semestre.



Le collectif a eu le plus grand mérite, durant les perturbations, d'être resté apolitique. Jamais nous n'avons émis d'opinion sur les revendications, et les articles de ce site peuvent en témoigner.
De la même manière que l'on ne juge pas un voleur, mais un vol, nous avons toujours condamné les blocages comme moyen d'action, et non les bloqueurs pour leurs opinions politiques.
Ce que nous voulions, c'était simplement la reprise des cours. Nous l'avons obtenue.

Il est vrai que l'on reprend les cours bien tard. Mais ce n'est jamais trop tard, car, au moins, nos examens pourront se tenir, mais de manière bancale.

Nos efforts sont enfin récompensés. En effet, nous avons beaucoup investi pour la fin des blocages. Nous avons rassemblé les étudiants désireux de reprendre de chemin des cours par 2 sit-in, sur facebook, ou par l'intermédiaire de ce site.
Nous avons également accentué la pression judiciaire sur le président de l'Université afin qu'il prenne ses responsabilité en déposant 2 référés-libertés dont l'un a permi de mettre en place un vote à bulletin secret.
Nous avons enfin obtenus certaines interventions dans les médias, notamment France Bleu Provence, La Provence, le 20 minutes... par des actions symboliques.

Ainsi, je tiens particulièrement à remercier Florian, Perrine Ollier, et Adrien Féménia, sans lesquels ce collectif n'aurait jamais existé.
Je remercie également Benjamin "Fe", Marine Monnier, Marie Maurin, Sébastien Casanova, Laureline Giraud, Léonore Maindive, ainsi que tout ceux qui ont été très actifs et très mobilisés pour notre combat: la reprise des cours.
Enfin, et surtout, ce qui a permi la fin des blocages, c'est vous tous. Vous qui nous avez soutenu tout au long de ces moments difficiles.

Sachez que si des évènements similaires se reproduisent dans les prochaines années, je serai toujours présent pour montrer mon opposition à toute forme de blocage. Ce collectif n'est donc pas officiellement dissout, car il servira malheureusement en cas de blocage dans les prochaines années.

Aymeric Malet

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Compte rendu du CEVU du 29 mai

Voici un compte rendu du CEVU du 29 mai:


-Affirmer que les enseignants doivent veiller à ce qu'un véritable contenu soit dispenssé.
-Les cours n'ont pas pour objet d'être un rattrapage complet du semestre.
-Les cours en ligne ne peuvent être qu'un apport complémentaire d'informations, ils ne peuvent être pris en compte pour l'évaluation sans validation en présentiel.
-Des cours ne peuvent pas être imposés aux étudiants hors des horaires prévus
-Les contenus pédagogiques et les évaluations doivent être mis en rapport avec le temps disponible.
-Rappel qu'il n'y a pas de session de partiel pour les régimes dérogatoires, et qu'il doivent se mettre en relation avec leur département.
-Dans le secteur LSH, chaque département doit former des commissions tripartites (enseignants-chercheurs, BIATOSS, etudiants), pour règler les problèmes de difusion des enseignements et de modalité de contrôle.
-Ces commissions pourront intervenir en saisissant le jury concerné.Les étudiants doivent être issus de la filière, tant les étudiants élus que les étudiants mobilisés.
-Date butoire du 30 juin confirmée.

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Déblocage de l'Université

Mardi 26 mai, la représentation de la pièce de théâtre nommée "AG" n'a pas tourné en tragédie.

Les bloqueurs ont enfin perdu, et ce, dans leur propre système, celui des AG.
Il est vrai que la fin de la grève, votée par les enseignants la veille, a sans doute contribué à diviser les partisans du blocage. Il est vrai aussi que cette nouvelle a accru la mobilisation en AG (près de 650 personnes).
C'est donc une victoire pour ceux qui espéraient la reprise des cours, et donc de ce fait pour le collectif.

Cependant, doit-on croire à un nouveau blocage mardi 2 juin, date de la prochaine cérémonie vouée aux "dieux de la tribune"? Tout dépendra de la situation nationale. Il ne reste désormais plus que 2 universités bloquées: autant dire une peau de chagrin. La semaine prochaine verraient donc les derniers feux des piquets de grève en France.

Par ailleurs, le fait que les enseignants aient mis fin à la grève ne donne plus aucun argument crédible au blocage. Si celui ci venait à nouveau à être mis en place, nul doute que la présidence de l'Université, cette fois en accord avec les enseignants, interviendrait.

Bref, la fac est enfin débloquée. Mettons dès lors à profit le temps qu'il nous reste pour préparer nos partiels.

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Compte rendu du CEVU du 15 mai

A la date du 15 mai, le CEVU, attire l'attention des enseignants qui reprendraient leurs enseignements sur les points suivants :


- garantir un contenu suffisant conte tenu de l'auditoire, et en profitant de la prolongation du semestre.
- ne pas recourir exclusivement à la voie électronique, mais garantir pour les étudiants un contact avec les enseignants.
- chaque responsable d'UE définit les modalités de contrôle des connaissances en accords avec sa filière ou sa composante. Un prochain CEVU validera les tableaux globaux de modalités de contrôle des connaissances transmises.
- Une session d'examens sera organisé dans la dernière semaine de juin pour les sciences et pour les CTE de lettre. Les régimes dérogatoires doivent prendre contact avec leur filière ou avec leur département.
- Le CEVU décide de manière exceptionnelle que pour l'année 2008/2009, les jurys appliquerons la compensation annuelle pour les étudiants.

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Nouveaux modes d'action

Avec le vote consultatif de mardi 14 avril, la donne a changé.
Il a montré les limites des Assemblées Générales. En effet, si ces dernières représentent en moyenne 400 étudiants et enseignants, le vote à bulletin secret, lui, à rassemblé plus de 2600 étudiants, enseignants, et personnels de l'Université de Provence.


Ce vote, certes, n'est que consultatif. Mais les AG ne le sont pas moins. Car elles n'ont aucun pouvoir légal.
Tant que les AG étaient le seul et l'unique moyen de donner l'opinion des étudiants, nous nous y soumettions. Mais le vote ayant été plus représentatif par le nombre, ce sera désormais sur lui qu'il conviendra de s'appuyer.
Toute décision de blocage de l'université prise en AG, en plus d'être illégale, est alors illégitime.

Par des moyens d'action symboliques, nous refusons de nous soumettre aux décisions qui y sont prises.
Ces moyens peuvent êtres sur le plan législatif, comme la déposition de nouveaux référés libertés, ou encore par le démontage des murs de chaises qui bloquent les accès au bâtiments principaux du site Schuman.
Cela montre la colère et la lassitude des étudiants qui veulent reprendre les cours, et pour qui cette situation a assez durée. Le collectif, lui, ne lâchera pas prise, et se battra pour la reprise des cours tant que ceux ci ne seront pas effectifs.

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Extrait du journal "La Provence", le point avec le président de l'Université

Vers un report des examens en lettres et sciences humaines
La faculté de lettres d'Aix-Schuman est bloquée et l'intervention des CRS ne sera pas demandée "tant que ça se passe sans incident majeur", indique le président Caverni. Il n'est pas non plus possible d'organiser les cours dans une autre fac, le site Schuman étant réduit.


Conséquence, si les blocages persistent, "il n'y aura pas d'autres solutions que de reporter les examens à septembre. On s'approche de l'irréversibilité". Il existerait néanmoins une "volonté de reprise" des directeurs d'UFR (unités de formation et de recherche), selon le président Caverni.

Dans tous les cas, pas de blanchiment du semestre
"Je ne conçois pas qu'on donne des examens ou des diplômes sans enseignement correspondant, souligne le président Caverni. Il n'y aura pas de blanchiment du semestre". Pour obtenir le semestre, il faudra obligatoirement des cours de rattrapage et des examens.


Plainte envisagée contre les bloqueurs évacués par les CRS
Le président de l'Université veut "déposer plainte" contre les 70 à 80 étudiants qui ont occupé le bâtiment administratif de Saint-Charles. Mercredi, ils ont été délogés par les CRS. En effet, J-P. Caverni déplore "des dégâts pour 20000€": "des caméras de surveillance détruites et des portes enfoncées. Il y a un moment où la tolérance n'est plus efficace. J'ai fait appel à la force publique non pas contre des revendications, mais pour libérer le siège de l'université et parce qu'il y a eu dégradations".

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Communiqué de la présidence de l'Université: évacuation du bâtiment administratif de St Charles

"Ce mercredi 13 mai à 14h45, alors que je venais de diffuser le matin même un communiqué appelant à l'expression publique dans le respect de tous et que deux vice-présidents ont à nouveau tenté le dialogue avec les étudiants mobilisés, le siège administratif de l'université a été pris d'assaut avec violence par environ 80 individus. La salle des Actes a été occupée, taguée, de nombreuses portes ont été fracturées.

Pourquoi ? Parce que la direction de l’université essaie de remplir ses obligations envers les personnels et les usagers : assurer le droit d'enseignement et de recherche à celles et ceux qui le souhaitent, la protection des personnes et des biens, en même temps que le droit d'expression revendicative à celles et ceux qui veulent en user.

Dans le cadre des responsabilités que m'impose la loi, j'ai donc dû me résoudre à requérir l'évacuation du bâtiment auprès des autorités préfectorales. L’identité de chaque personne a été contrôlée.

Il ne s'agit en aucun cas d'une action à l'encontre de la revendication universitaire. Il s'agit de la sauvegarde élémentaire de l'université contre une agression que je déplore et condamne."

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