Mardi 26 mai, la représentation de la pièce de théâtre nommée "AG" n'a pas tourné en tragédie.
Les bloqueurs ont enfin perdu, et ce, dans leur propre système, celui des AG.
Il est vrai que la fin de la grève, votée par les enseignants la veille, a sans doute contribué à diviser les partisans du blocage. Il est vrai aussi que cette nouvelle a accru la mobilisation en AG (près de 650 personnes).
C'est donc une victoire pour ceux qui espéraient la reprise des cours, et donc de ce fait pour le collectif.
Cependant, doit-on croire à un nouveau blocage mardi 2 juin, date de la prochaine cérémonie vouée aux "dieux de la tribune"? Tout dépendra de la situation nationale. Il ne reste désormais plus que 2 universités bloquées: autant dire une peau de chagrin. La semaine prochaine verraient donc les derniers feux des piquets de grève en France.
Par ailleurs, le fait que les enseignants aient mis fin à la grève ne donne plus aucun argument crédible au blocage. Si celui ci venait à nouveau à être mis en place, nul doute que la présidence de l'Université, cette fois en accord avec les enseignants, interviendrait.
Bref, la fac est enfin débloquée. Mettons dès lors à profit le temps qu'il nous reste pour préparer nos partiels.
Fin de la grève + fac débloquée = REPRISE DES COURS
Fin définitive des blocages?
Il y a 14 ans
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13 commentaires:
voici un extrait du compte rendu du comité de mobilisation....
"Je rappelle toutefois deux points:
- Si les piquets de grève ont été rejetés, et que donc la fac est débloquée, nous n'avons pas voté la reprise des cours mais la poursuite de la grève à près de 90%. Tout débrayage de cours, comme avant la mise en place des piquets, du blocage, est donc légitime.
- Le mouvement ne s'arrête pas, la prochaine AG sera mardi prochain 12h30."
Autant dire qu'il faudra rester vigilent, et malheureusement, continuer à se rendre aux AG.....
Je vous invite à écrire seul ou collectivement au Président de l'université pour lui demander de prendre des mesures préventives et répressives pour éviter les blocages prévus en septembre, voire en juin.
D'autre part d'organiser des examens vers le 20 juillet afin que les étudiants aient eu la moitié de leur programme initial et un minimum d'acquis méthodologique. Un examen après seulement 3 semaines de cours est dévalorisant et sans valeur culturelle. Nous ne serons pas crédibles au niveau français et européen, sans parler des grandes écoles!!! Et des doutes qu'auront d'éventuels employeurs sur notre degré de formation.
Signalons que beaucoup d'étudiants du CTE ayant reçu leurs cours en avril-mai pourraient tenter de rattrapper 75 à 80% du programme, d'autant plus que certains éléments leur sont spécifiques. Nos professeurs ont fait grève, ils n'ont qu'à travailler pendant les vacances, ou bien on peut engager des vacataires et louer des salles à la mairie et aux entreprises. Ce n'est pas aux étudiants de "payer les pots cassés"!
90% ??!!! Quel compte-rendu foireux ! Je me demande bien comment ils arrivent à ce pourcentage vu que la tribune n'a même pas voulu compter les votes. Et le coup de "ah finalement il y avait beaucoup beaucoup moins de voix contre l'occupation des lieux" c'était pitoyable !
Je vous informe que j'ai contacté courtoisement le Président de l'université et certains professeurs pour leur demander de repousser la date des examens au 20 juillet afin que les étudiants aient eu la moitié du programme en présentiel et acquis un peu de méthodologie. Ce qui éviterait une hécatombe l'année prochaine. Il faut que nos diplômes aient un minimum de valeur sinon les étudiants seront toujours handicapés dans leur scolarité et leur vie professionnelle. Ils sont en train de prendre des décisions, c'est le moment de vous montrer. Défendez vos droits et votre avenir!
D'autre part, j'ai appris que les grévistes comptaient rebloquer la faculté en septembre sinon en juin
Des examens le 20 juillet...très pratique pour les jobs d'été ça...
Mieux vaut en septembre que en juillet.
Le souci, c'est que le CEVU a déjà décidé que ce seraient les responsables d'UE qui décideraient de cela. Donc il faut voir avec eux...
Faut arrêter avec ton délire de passer les exams en Juillet, c'est pas possible (les cités U se vident, les jobs d'été, les profs en vacances...) personne ne voudra. Puis tu sais il y a pas mal de cours au CTEL qui n'ont pas encore été donnés.
Il faut arrêter de se plaindre, vous savez, pendant le long moment de blocage et même avant, les gens auraient pu avancer par eux-mêmes (faire des fiches, des recherches, lire les livres plusieurs fois, ficher les livres...).
Et puis je signale que dans les universités parisiennes ils font passer les exams cette semaine après avoir envoyé deux trois trucs par internet et autoriser dico, livres... pendant le partiel. Donc que l'université française deviennent la risée de l'Europe, on s'en fout un peu, surtout que le mouvement a été européen...
"Le mouvement a été européen"
Déjà il a pas été français, il a été engagé par une marge de population extrêmement minoritaire et il n'a rien eu de commun avec ce qu'il y a eu dans d'autres université d'Europe.
La Grèce a souvent été cité comme exemple pour la fameuse/fumeuse "lutte" en France. Or il s'agissait là de tout autre chose. Le système grec est très particulier, très contraignant et parfois même totalement absurde. Les revendications étaient à mille lieues de ce qu'on a entendu dans nos universités.
Il faut arrêter de "se la raconter", de "se la jouer"! Il n'y avait rien d'international ou d'universel dans cette grève et ces blocages.
Une chienlit bien nationale, ça c'est certain.
salut Aymeric, est ce que tu pourrais mettre en ligne le compte rendu du CEVU de cette après midi? merci!
Salut "Anonyme".
Pour le compte rendu du CEVU, je n'ai pas encore eu de nouvelle. Tout au mieux j'en saurai plus demain.
Sinon, mardi sera publié officiellement un récapitulatif (je pense, sur le site de l'université de Provence).
Je ne promets rien, mais si je l'ai, dès que ce sera le cas, le compte rendu sera affiché ici.
C'est important d'être crédibles au niveau européen car c'est là qu'il y a des débouchés et des échanges universitaires et professionnels. Je ne fais que chercher des solutions mais les situations sont tellement différentes qu'elles sont toutes bancales. Précisons cependant que la ministre s'est engagée à maintenir les bourses en juillet et à faire ouvrir les chambres du CROUS à moitié prix+resto universitaire. Mais il y a bien d'autres problèmes (étudiants salariés...). En outre, les profs non grévistes veulent une session en juin. ça paraît en tout cas se confirmer pour les "CTEL". Ce qu'il faut, c'est nous mobiliser dès la première AG en septembre, quitte à rester sur place pour les empêcher de mettre les piquets de grève, et exiger des garanties de la part du président comme de ne payer qu'à la fin de chaque semestre par moitié. Nous avons le droit d'étudier dans de bonnes conditions et nos professeurs celui d'enseigner
Au final j'ai eu vent de ce qui s'est dit au CEVU. En résumé le semestre se termine bien le 30 juin. Chaque responsable d'UE décidera des modalités d'évaluations et il y aura des comissions ,avec notamment un étudiant élu par l'ag ou élu du département, qui vérifiront ces modalités d'évaluations.Il n'y aura pas de cours ajoutés à l'emploi du temps, et les cours mis en ligne sur internet ne seront pris en compte que si ils sont vus en cours.Voila, bon courage à tout le monde, et restons mobiliser car mardi le blocage va surement être reproposé au vote!!!
Ok, merci pour toutes ces précisions, c'est noté.
Bon, pour du nouveau sur le CEVU, bien pas grand chose finalement. Je n'ai pas encore eu de réponse, seulement des échos de personnes qui y étaient.
Effectivement ce que vous avez dit s'estdit au CEVU. Mais a été confirmé aussi certaines décisions des CEVU précèdants (examens jusqu'au 30 juin, pour ceux qui ne pourraient pas assister aux examens conservation du bénéfice du contrôle continue pour les rattrapages, responsables d'UE en charge de fixer la date des examens...)
Voila, comme ce n'est pas un compte rendu au sens propre du terme, je ne vais pas publier cela avant que ce ne me soit clairement confirmé.
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